Biographie
Après être né quelque part, et avoir suivi des études qui allaient trop vite pour moi (jamais compris en quoi la trigonométrie pouvait m’aider à mieux bouffer), je me suis assis sur le bord du chemin, en attendant qu’une charrette chargée de beurre, d’argent du beurre, et de crémières en tenues délurées, veuille bien me prendre en passager. Sauf qu’à trente-sept ans, je n’ai encore vu passer que des charrettes pleines de merde. Alors je vais aller la braquer, cette putain de charrette qui doit m’emmener là où je veux.
Foncièrement mécréant, la question de la religion se retrouve dans toutes mes... tu sais quoi ? roulement de tambour et grandes pompes !... dans mes oeuvres. Mes contemporains me désespèrent au quotidien, et, si j’adore créer des personnages de pourris, aucun n’arrive à la cheville des souillures qui font la une des journaux. Heureusement qu’il y a les jolis panneaux plein de bons sens commun de Facebook pour m’aider à combler ce vide existentiel.
Foncièrement mécréant, la question de la religion se retrouve dans toutes mes... tu sais quoi ? roulement de tambour et grandes pompes !... dans mes oeuvres. Mes contemporains me désespèrent au quotidien, et, si j’adore créer des personnages de pourris, aucun n’arrive à la cheville des souillures qui font la une des journaux. Heureusement qu’il y a les jolis panneaux plein de bons sens commun de Facebook pour m’aider à combler ce vide existentiel.
Motivations
Si tu votes pour moi, j'attraperai tout ce qui bouge dans le jacuzzi prévu à cet effet. Des rhumes, des mycoses, la gonorrhée, absolument tout, je te dis. Je te démontrerai la supériorité du pineau sur tous les autres alcools. Je mettrai la littérature dans le caniveau, je piétinerai Balzac et encenserai Marc Lévy. Je danserai sur les tables porté par une des merveilleuses sonates de David Guetta ! Y a bon spectacle !
Plus sérieusement, j'ai jamais été doué pour me vendre. Pour ce qui est de ma motivation, tu n'as qu'à jeter un oeil sur ma tambouille :
Mon premier roman, "Retour à la cité des monstres", version dématérialisée : http://www.amazon.fr/Retour-%C3%A0-cit%C3%A9-monstres-ebook/dp/B00CEMV9TS/ref=pd_rhf_gw_p_t_2_W8VV
Mon second outrage au bien écrire, "Epilogue", version dématérialisée : http://www.amazon.fr/Epilogue-Fr%C3%A9d%C3%A9ric-Soulier-ebook/dp/B00G8U2K18/ref=pd_ecc_rvi_1
"Retour à la cité des monstres", version papier. Aucun arbre n'a été maltraité pendant l'écriture de ce bouquin. Mais après, si : http://www.leseditionsdunet.com/roman-policier/2096-retour-a-la-cite-des-monstres-soulier-frederic-9782312019956.html
Photo(s)
Livre(s)
Mes défis
Défi auteur n°1 : L’Écriture sans verbes
L'handicapé du verbe.
D’abord, une série de flash stroboscopiques devant les yeux. Puis les lèvres molles, le visage rigide, pétrifié, et ensuite un engourdissement de tout le corps, comme la chute soudaine de dix ans de fatigue sur les épaules, dans les muscles. Les pieds plombés. De gaillard à épave. Et surtout la douleur, souveraine, tyrannique, comme un wagon bondé de marchandises, tada, tada, tada, sur ma tête, roue après roue. Mon impression ? Sous pression. Moi, la bouteille de champagne secouée, et mes yeux, le…
Défi auteur n°2 : « Do you speak encore français ? »
Homo Publicis.
Le publicitaire, animal fascinant, qui tel le bonobo partage l'essentiel du patrimoine génétique de notre espèce. Assoupi, on le jurerait humain, mais dès qu'il soliloque, avec son oreillette sans fil, son costume sans cravate et sa barbe de trois jours bien taillée, on voit bien qu'il n'en est rien. C'est une créature bionique, un être augmenté. Un de mes amis est publicitaire ; lui se définit comme « créatif ». Un phrénologue, espèce heureusement éteinte, lui eût trouvé la bosse du commerce. Il n'a…
Défi auteur n°3 : Je ne conclus pas, je termine !
Résilience.
J'ai mis un moment à me décider, mais finalement je me suis dit qu'il y avait pas de raison de me priver de ce plaisir, que si je ne le faisais pas je le regretterais le restant de ma chienne de vie et que, comme me l'aurait précisé un psy, si je n'y allais pas, je manquerais définitivement la possibilité d'une « résilience ». Alors j'ai menti pour la première fois à Véro et je lui ai dit que je devais m'absenter pendant une semaine, que j'allais épauler un ami dans le nord qui traversait une période de…
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