Article : COLLÈGUES SERRÉS
On se rendait pas compte de ce qu’on faisait
Tu me disais souvent << Fais moi un câlin >>
On prenait plaisir parce qu’on osait
Jusqu’à se cacher et jouer au plus malin
Désormais nous ne sommes plus collègues
À croire que cela ne te manque pas
Mais quelqu’un m’a dit que t’étais trop
Et ça depuis que je ne suis plus là
Je suis resté en contact avec toi
Parce que je songe à nos retrouvailles
M’étant promis de revenir avec joie
Vers cette fille embrassée sur le lieu de travail
Ces souvenirs ne te laissent pas de glace
Ils brûleraient en quiconque personne
J’agirai au cas où ta mémoire les efface
Textuellement pour que ton portable frisonne
Quand nous étions planifiés aux horaires du soir
Je repense quelque fois l’espace d’un instant
Ce que tu manigançais pour attirer mon regard
Cette hypnose renvoyée par ton charme envoûtant
Tu étais une belle fleur dans ce jardin secret
Goutte d’encre sur tes pétales en guise de frayeur
Le risque est menaçant lorsque le désir se crée
À deux doigts de se faire cueillir par nos supérieurs
Théophile Marcelin TEHE
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