Denis Parent


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Âge : 68 ans
Situation : Célibataire
Localisation : Ajaccio (20) , France
Profession : Ecrivain, journaliste

Centres d'intérêts

Peut-être parler de périphérie d'intérêts, car au centre, vous le savez, il y a l'écriture. C'est un peu la malédiction des auteurs, vivre avec cette scansion, et des fantômes, ces êtres imparfaits qu'on appelle des personnages. Au centre il y a mon arbre généalogique, les enfants, les parents, le clan, et les amis comme des boules de guis, au milieu du feuillage. Et puis les livres et la musique, les uns ne vont pas sans l'autre. Le cinéma aussi et toutes sortes d'arts dont certains que je maîtrise à peine. L'actualité enfin, le grand dépotoir de l'époque, avec emportements de journaliste et flegmes d'écrivain. Et puis les gens, tous ces gens, tous ces autres, bien plus encore que la mer, les précipitations, ou la neige sur les montagnes corses. Voilà mes périphéries et mon centre, ma planète, en quelque sorte.

Loisirs

Bouquiner, aimer, visiter des films, rentrer dans des musées, ricaner devant un match de rugby, essayer à la batterie de reproduire un rythme impossible de Elvin Jones, brailler en même temps que Mick Jagger, regarder "The voice" en la débinant, et puis Arte pour faire bonne mesure, me peser puis cuisiner un poulet curry coco, expliquer les fractions au petit, surfer, pester contre Socrate le chat, écrire une page, en être content, en être mécontent, rêver, et voir des potes et ne plus refaire le monde, juré.

Dernières lectures

Le grand passage de Cormac McCarthy, L'attrape-cœur de Salinger (50ème fois), La belle vie de Jay McInerney, Hamlet de Shakespeare, le journal de Mickey, Les grandes espérances de Charles Dickens, Les aventures d'Huckleberry Finn de Mark Twain, Dome de Stephen King, tant d'autres...

Divers

Et variés.

Biographie

Denis Parent est né le 28 novembre 1954 à Cambrai (Nord). Après des études de lettres modernes il débute dans le journalisme en 1981 par des collaborations avec des radios privées locales, France Inter et TF1. En 1984 il intègre la rédaction du journal Première et fait partie des membres fondateurs de Studio Magazine (1987), titre auquel il collaborera jusqu’en 2003. Parallèlement à ces activités de presse écrite il est recruté par le groupe Canal Plus pour travailler sur les nouvelles chaînes du câble et du satellite. Il co-anime pendant dix ans l’émission « Le Club » sur CineClassics (1991 à 2001), puis co-réalise avec Valérie Santarelli deux séries documentaires pour Ciné Cinéma (« Le XXème » en 2002 et « Les icônes » en 2003).
Tout en exerçant sa profession de journaliste, il entame divers travaux d’écriture. Il est co-scénariste de la série BD « Thaneros » (éditions Dupuis) de 1987 à 1992. Il signe un livre-portrait « Beineix version originale » (Bernard Barrault 1989). Enfin il collabore à l’écriture de divers films de longs métrages pour la télé ou le cinéma (« Le cri coupé » Miguel Courtois 1994, « L’échappée-belle » Etienne Dahenne 1995, « Un ange » Miguel Courtois 2000).
En 1995 il écrit et réalise son premier court métrage : « Sweet home » avec François Cluzet, qui sera suivi de 7 autres : « Va au diable » (1998), « L’amour flou » avec Isabelle Carré (1998), « Ca va l’faire », « L’ivresse des cimes », « Echec et audimat », « Le trou du souffleur » , « Espèce en voie de disparition » (1999).
En 2003 il écrit et réalise son premier long métrage : « Rien que du bonheur » avec Bruno Solo et Geneviève Page.
De 2007 à 2011, en immersion d’écriture, il publie deux romans chez Stéphane Million Editeur « Perdu avenue Montaigne Vierge Marie » (2008) et « Un chien qui hurle » (2011). Le troisième « Grand chasseur blanc » arrive début 2014 chez Robert Laffont.
Enfin, il a écrit trois pièces de théâtre : « Only you » (2007), Jude (2008), publié aux Editions de Venise, et « L’amour du maillot » (2009).

Motivations

Ça s'appelle un combat, je crois. A fleuret moucheté, certes, à plumes et panaches. On croise le faire, on délie les langues, on s'affronte par mots et par vaux. J'aime bien cette idée de marathon littéraire, d'être lu, et élu. Oui, j'ai envie d'entrer dans cette arène, parce que c'est un jeu, et que le meilleur gagne. Mais ce n'est qu'un jeu et le meilleur d'aujourd'hui remet demain son titre en jeu. Je n'ai pas osé faire ce je de mot-là. Ecrire, chacun pour soi, c'est aussi écrire pour tous, sous le regard bienveillant des lecteurs qui lèveront leurs pouces ou les baisseront, je te like, moi non plus. On se parle entre auteurs, on se toise, on s'admire, on se jalouse, mais à l'arrivée chacun retourne chez son clavier. Là, petit démiurge intime, on se couronne autant qu'on veut, on s'appartient mais on ne s'appartient plus. Mais avec l'académie, avec l'ombre portée du sieur Balzac et de toute son humaine comédie, cette fois on peut jouer ensemble, le temps d'une saison. Presque collectif avec du chacun pour soi. Tous ces écrivains affichés, pratiquant le branding, faisant les beaux, j'aime assez. Alors je veux en être, bien sûr.

Photo(s)


Vidéo(s)

Un chien qui hurle de Denis Parent

Denis Parent présente son nouveau roman : Un chien qui hurle sur la télé corse.

Crédits : stephanemillion

Publiée le 21 mars 2014

GRAND CHASSEUR BLANC - Denis PARENT

Que reste-t-il de l’amour libre, des utopies des années soixante-dix, du rêve d’une vie à l’autre bout du monde ? À travers les tribulations asiatiques de Simon Sorreau, écrivain en cavale, Grand chasseur blanc brosse le portrait doux-amer - et néanmoins épique - de toute une génération.

« J’ai franchi plusieurs frontières, toujours vers l’est. L’extrême est. Avec un passeport d’homme blanc dans la poche. Et pas grand-chose d’autre. Quelques routes du ciel, quelques chemins d’Asie. Je me suis retrouvé un jour à Bali. J’y suis resté. Ça faisait déjà trop longtemps que j’étais parti ou alors c’est que j’étais fatigué de regarder derrière moi. J’avais l’impression d’être dans le cul-de-sac de ma vie, à cinquante ans, comme un vieux hippie. L’indigène était jeune, bienveillant, il avait un smartphone. Les ponts aériens déversaient des touristes mondialisés. On signalait la disparition inquiétante des dieux. Moi, dans mon coin de rizière, je léchais mes plaies. C’est là que j’ai rencontré Jean-Bat, qui était gigantesque, québécois et homo. Ce qui faisait beaucoup pour un seul homme. C’est là que Jeanne m’est tombée dessus avec ses seins flottants et toutes ses joies de vivre. Ce qui était trop pour en faire une passion. Heureusement, il y avait de la bière et de la mousson pour noyer tout ça comme on noie des chatons. Et des réseaux sociaux pour interroger hier, quand on était jeune, dans une autre vie. Quand on était beau et criminel. »

Crédits : Robert Laffont

Publiée le 14 mars 2014

Teaser de WUULL (éd. Storylab), de Denis Parent

Ce sont les êtres les plus secrets de notre monde. La plupart des hommes ignorent jusqu’à leur existence. Et pourtant, les Wuulls sont parmi nous... depuis la nuit des temps.

Qui sont ils ? Vers quel voyage sans retour entrainent-ils certains humains ?

Samy, 11 ans, gamin ordinaire (bien qu’un peu plus doué que ses camarades de classe), vivant dans une famille monoparentale ordinaire, mais doté d’une imagination débordante, a été choisi par un Wuull pour devenir son Mensa.

Lorsque l’Etna et le Stromboli entrent simultanément en éruption, il ne le sait pas encore mais sa vie va en être bouleversée.

Devenant la cible d’un groupe occulte prêt à tout pour dominer le monde, Samy devra faire preuve d’un courage et d’une clairvoyance hors normes pour éviter le pire...

http://www.storylab.fr

Crédits : StorylabEditions

Publiée le 21 mars 2014

Livre(s)

Perdu avenue Montaigne Vierge Marie
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Denis Parent
Catégorie /
Roman
Un chien qui hurle
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Denis Parent
Catégorie /
Roman

Mes défis

Défi auteur n°1 : L’Écriture sans verbes

Maux Croisés

Bonjour Paquerette, un mot, un seul ! Quel mot, bourgeon ? Un mot de cinq lettres, solaire, un mot-joie, bien romantique, très rassurant. Un mot-mensonge ? Pourquoi mensonge, fleurette ? Silence Depuis trois mois, quand même, dans le brouillard électronique, toi sur la tablette, moi derrière mon Iphone, des jeux, de la tendresse, de l’absence, du manque… Tout ce temps passé… Toujours sceptique ? un mot d’accord mais pas un verbe, monsieur-la-langue-bien-pendue. Moi ? Verbeux ? Toi mec, toi chasseur,…
Écrit le 16 mai 2014
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Défi auteur n°2 : « Do you speak encore français ? »

Le syndrome de Malcause

Parano sur le plateau. J’arrive, toute l’équipe est plus ou moins masquée. Qui seront les prochaines victimes de la pandémie de Malcause? Pour ne rien arranger, j’ai une scène de baiser à tourner. Je suis assailli. « le baiser c’est pour la séquence en rétrovision (Flash-back)? » demande la scripte, fébrile. Là-dessus le premier assistant panique : « L’accessoiriste est pas revenue de sa falbalade (shopping), et la costumière a été victime d’un bracaisse (Car jacking), ils ont tout piqué dans le camion !…
Écrit le 18 juillet 2014
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Défi auteur n°3 : Je ne conclus pas, je termine !

Chapitre dernier. Demain.

Je m’arrête, je devrais pas. L’Espagne n’est plus qu’à quelques kilomètres. Mais l’océan est là et chantent les sirènes. Un caprice, je voudrais surfer encore une fois. La plage est déserte. Je remonte le courant et choisis une grosse lame, large comme un autobus, avec une lèvre appétissante, je la baptise, Jagger. Allez viens, viens Mick… La salope avant la déferlance doit bien culminer à trois mètres et déroule un tube où elle arrête le temps et fige le son. Mais je ne tente pas le diable, je reste…
Écrit le 7 août 2014
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